Transition écologique, climat, géopolitique, IA, inflation, éthique, ressources en tension, sens du travail, passage à l’économie circulaire, nos organisations ont de plus en plus de défis à relever. Dans ces évolutions peu lisibles – collaborateurs, managers et partenaires – s’interrogent entre quête de sens et désengagement. Et sans engagement, l’organisation s’essouffle, évolue peu, délivre moins…
Et si la force des évènements que nous vivons devenait la source d’énergie de nos équipes, de nos organisations et de nos territoires pour avancer et relever nos défis ?
La mer est plus forte et les équipages se désengagent
En janvier 2023, une étude de la DARES nous apprenait que la productivité des salariés en France a chuté de 3% depuis 2019. Le premier juin, le baromètre Malakoff Humanis sur l’absentéisme, nous annonce que 50% des salariés ont été arrêtés au moins une fois en 2022, soit le niveau le plus élevé depuis que Malakoff Humanis le mesure. La proportion tournait auparavant aux alentours de 42%. Et, chiffre plus encore inquiétant, 53% des managers ont été absents au moins un jour en 2022, un taux supérieur à l’ensemble des salariés.
Les motifs évoqués par l’étude sont multiples. Si les maladies sont en cause en 2022, sont également cités : le stress, le télétravail, l’incertitude, la charge, la complexité, la gestion fluctuante des priorités : tout s’accumule. Un “ras-le-bol” des cadres qui se traduit par une volonté croissante de démission et qui inquiète de plus en plus les chefs d’entreprise, pointait déjà en octobre 2022 une étude de l’Ifop pour le cabinet de conseil en RH Arthur Hunt et l’agence Bona fidé.
Force est de constater que la mer est plus forte qu’avant le COVID. Si certains avaient rêvé tout haut d’un « monde d’après » cool et serein sur une mer calme : ce n’est pas le cas. La mer est forte et le vent changeant. Entreprises, administrations, indépendants, ONG, en 2023, nous appelle à être tous sur le pont pour assurer le quotidien, réaliser la transition, faire face aux défis de toutes natures d’aujourd’hui et de demain. Notre capacité à être engagés ensemble, performants ensemble et heureux de partager humainement ces moments déterminants est plus que jamais nécessaire.
Comment mobiliser nos équipages dans ce contexte challengé ?
Si la réponse à cette question partagée par beaucoup n’est pas facile, c’est qu’il y a deux niveaux de réponse : à la fois un enjeu de système managérial et un enjeu d’acteurs et de rôle.
Votre système managérial détermine votre capacité à relever les défis présents et à venir
Dans quel système managérial êtes-vous ? Le système managérial n’est pas une théorie mais un vécu permanent, un mode de fonctionnement :
1) Votre organisation est-elle pensée comme des chaines d’individus chargés d’exécuter froidement des processus comme une horlogerie ? Certaines organisations parlent encore de « rouages » s’inscrivant dans la parabole mécaniste de Fayol. Un siècle.
2) Votre organisation se pense-telle et se vit-elle comme un collectif vivant, conscient des situations vécues, pensant et agissant pour s’adapter, anticipant et innovant pour améliorer sans cesse sa valeur, son impact, sa différenciation pour ses publics destinataires tout en prenant soin dans le même temps de l’expérience vécue par ses collaborateurs et de la capacité à les faire grandir ensemble au travers de ces expériences ?
Dans la plupart des organisations la réponse n’est pas binaire. Votre organisation est quelque part entre ces deux modèles. C’est-à-dire dans une situation très instable.
Car la différence entre les deux natures d’organisation est profonde : mécaniste ou vivante.
La première – mécaniste – un cadre fort des consignes claires et beaucoup de contrôle – exécute bien mais peine pour toute adaptation.
La seconde – vivante – est agile créative enthousiasmante et développe l’énergie collective nécessaire pour relever ses défis mais nécessite que chacun soit contributeur de sa dynamique vivante.
Pour passer de la première à la seconde, il ne suffit pas de se « libérer » comme d’aucun l’on crut mais de développer la capacité pour toute l’organisation à s’inscrire pleinement dans une intelligence collective continue.
L’expérience montre qu’accéder à ce mode de fonctionnement ne suffit pas, il faut le faire vivre tous les jours. D’où la nécessité de développer des pratiques d’activation des énergies collaboratives.
Ce système managérial porte un nom : La Dynamique RégénérActive. Un continuum de pratiques qui permet d’activer un mouvement managérial circulaire pour développer une intelligence collective continue dans vos équipes.
Des acteurs et des rôles pour régénérer en continu votre énergie collective
Dans cette nouvelle donne qui crée ces conditions collectives au quotidien ? Les managers de l’organisation.
Si les leaders donnent le cap, créent le contexte et ses conditions, ce sont les managers qui déterminent ou non la capacité collective et collaborative du quotidien au cœur de l’organisation :
Ce que nous critiquions il y a quelques années en la personne du « manager », c’était le système managérial dont ils étaient l’incarnation : la verticalité, l’excès de contrôle, la déresponsabilisation, le court-termisme, le prisme unique des seuls chiffres, l’absence de sens et la très faible capacité à s’adapter, à évoluer.
Ce dont nos organisations ont besoin aujourd’hui, c’est de relais de responsabilité pour faire vivre l’organisation vivante et assurer autant sa dimension active (performance réalisatrice) que sa capacité régénératrice. Et nous avons besoin d’acteurs responsables qui aident les équipes à progresser dans ce nouveau système managérial.
Ce qu’il nous faut apprendre aujourd’hui, c’est comment nous pouvons faire aussi bien que le système précédent dans la performance du quotidien avec une véritable capacité collective d’évolution continue portée par le sens, l’énergie, l’engagement collectif, le plaisir de faire en ensemble la capacité à créer ensemble et de la valeur et de l’impact.
Un post récent de Evan Hugues Talent Manager d’une entreprise de consulting de l’Ontario souligne que les managers les plus critiques en 2023 sont les middle managers, pris en tenaille entre les leaders visionnaires et les interactions chargées de problèmes terrain des managers de première ligne. Il ressort qu’en fonctionnement mécaniste cette position devient impossible à vivre. Et pourtant c’est là que le dépassement des dilemmes et des paradoxes par l’intelligence collective doit être maximum.
In Principo propose d’accompagner les organisations dans leur transformation managériale par des démarches et par des formations qui permettent de s’approprier et de pratiquer ces nouvelles formes de management au quotidien.
Programme 4 jours :
Managers d’équipes en Dynamique Régénér’Active
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Parcours 7 jours :
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