jeudi 19 juillet 2007

Changement ou Immobilisme ?

Edgar Faure avait beaucoup de verve. L’un de ses aphorismes mérite que l’on s’y attarde…il est le suivant:

En décrétant le changement, l’immobilisme s’est mis en marche et je ne sais pas comment l’arrêter.

Combien, encore aujourd’hui, de projets sont-ils décrétés plutôt que suscités ?

Imposés “par le haut” ils sont mals vécus et génèrent nombre de résistances qui alliées à l’inertie de l’entreprise finissent par avoir raison de l’enthousiasme initial de quelques-uns.

En décrétant, à partir de la meilleure idée qui soit, le meilleur projet possible, les managers décident de l’avenir, et donc du quotidien de chacun sur une certaine durée.

Et là où il est nécessaire désormais, par la nature des sujets, la nature de la société, que les utilisateurs, les parties prenantes du projet, soient plus impliquées, moins passives, les démarches décrétées sont contre productives, lourdes, rigides et souvent, progressivement ou rapidement, rejetées.

Des moyens, souvent importants, sont investis à posteriori de ces décisions pour tenter de faire de la “gestion du changement” alors que l’adhésion des futurs utilisateurs et du plus grand nombre n’est pas là.

Remplaçons simplement “décréter” par “susciter”. Susciter le changement, le faire émerger, grandir, s’amplifier, permet de le conduire plus efficacement avec nettement moins d’effort. Telle est l’approche de la Facilitation de Projets d’In Principo.
Faciliter vos projets c’est faire en sorte que vous trouviez les bons leviers pour que votre projet se déploie sans heurts et surtout de façon efficiente.

— Marc Tirel